Stress incidieux

woman-2696408_1920

Simple sensation, gargouillis du ventre ou envie pressante, boule dans la gorge et impossibilité d’avaler quoi que ce soit le matin, respiration saccadée, rythme cardiaque accéléré, le stress peut commencer tranquillement son installation, jusqu’à devenir une routine.

Réveils trop tôt avant que ça sonne, à tourner dans son lit, rêves et cauchemars incessants, difficultés pour s’endormir, les lacunes du sommeil le nourrissent et entretiennent mauvaise humeur, mauvaise gestion de la journée, mauvaises décisions, alors arrive la baisse d’estime de soi, et le désir de faire mieux le lendemain, petit bois pour le feu du stress.

D’autres éléments peuvent l’accompagner, comme les paupières qui tressautent: le corps, stressé, puise dans les réserves de magnésium jusque dans le creux des paupières, ou les idées qui trottent comme un hamster dans sa roue.

Une des réponses possibles, je l’ai trouvée dans la méditation de pleine conscience. Recentrage sur la respiration, contact avec le temps présent, ça fonctionne bien sur les pensées redondantes, sur la respiration aussi.

Et petit à petit, on pense que finalement le stress est derrière nous, on pratique moins méditation, parce qu’on n’a pas le temps.

Et là, le stress nous rattrape comme un cheval au galop. Nous nous retrouvons happés, essoufflés, tendus du soir au matin et du matin au soir.

L’arrivée de la pandémie a apporté son lot d’anxiété dont le stress s’est délecté. Le confinement en a peaufiné les contours par son rapport étrange aux autres, au monde, au temps, à l’espace. Chaque pas en dehors de la maison s’est mis à ressembler à une véritable aventure, lutte interne contre sa propre peur, ingrédient supplémentaire à l’état anxieux.

Alors ? Si la tête n’écoute pas, le corps se fait entendre: maux de tête, gencives serrées, chaque bruit ressenti comme une agression, doliprane sur doliprane…

Retour à la méditation, de façon quotidienne, traitement par les plantes, anxiolytique au cas où en espérant ne pas avoir à l’utiliser. Il faut aussi penser à soi. Sa santé mentale est un trésor à entretenir et préserver.

Penser à faire ce petit pas de côté, s’observer et constater. Tout n’est pas forcément gagné d’un coup, c’est une attention particulière à soi, apprendre à connaître ses propres limites et ses ressources. Aujourd’hui j’ai réussi à vaincre mes doutes, mes peurs et mon anxiété. Pour le reste, on verra demain.

Prenez soin de vous !

 

 

 

Un commentaire sur “Stress incidieux

Laisser un commentaire